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L’épopée étrange et familière d’Ali, Idiot magnifique…Le théâtre de La Criée présente « Ali Baba », nouvelle création de Macha Makeïeff tirée des contes des Mille et une nuits.
Autour du spectacle, La Criée reçoit du 13 au 29 mars, la Criée reçoit des spectacles, expositions, lectures, conférences : Le Caravanserail avec également, des ateliers, et lectures de contes tout spécialement pour les enfants : Les Mille et Une Nuits
« Au-delà des prodiges, Ali Baba est une histoire tout à fait prosaïque, pleine de la dure réalité humaine : pauvreté, vols, assassinats, trahisons, cupidité, cruauté et jalousie, amours violentes, rapt ! C’est aussi l’éloge étrange et contestable de l’interdit et de la transgression dans le plaisir de l’un et le malheur de l’autre, un conte à la morale joyeusement fluctuante.
Comme écho à cet appel du large, l’histoire se déroulera dans un ici et maintenant tout à fait imaginaire, no man’s land méditerranéen, entre-deux familier où se jouent trafics, arnaques, embrouilles et expéditions en tous genres.
L’occasion est belle, dans une suite de rebondissements fantaisistes entre souk et caverne : bruit de l’or, danse des Sept voiles, amours transgenres, ruses et trahisons, circulations de denrées douteuses, fête orientale, grotte récalcitrante, corps coupé en quatre, artistes ambulants, barbier dansant, touristes égarés… de poser l’énigme d’un Orient rêvé, si loin si proche, terrible et fascinant, délicieusement cruel, qui nous intrigue, habite toutes nos littératures et nos fantasmes.
Nous ferons entendre les trois langues des Mille et une nuits perse, arabe et française -, selon les grandes traductions et jouerons de cet enchâssement des registres et des tonalités, parce que les mots d’Ali Baba sont aussi ceux de Galland, de Mardrus et les nôtres.
Nous sommes tous des Ali et rêvons à notre caverne. Un jour ou l’autre, nous nous imaginons riches et rêvons de mettre en scène le grand jour, le trésor et ses attentes illusoires. La fantaisie est une réponse à cette énigme de l’imprévisible dans cette fable insolente. L’intelligence de la belle esclave qui mène la danse et s’affranchit de tout, la modestie de l’invisible Ali, figure intemporelle de l’Innocent à qui le monde un jour est offert, voleur de voleurs qui pénètre le monde interdit de la richesse inépuisable. Face à la brutalité du réel, le pauvre Ali se rêvait en Rudolph Valentino, en Cheikh blanc, en passait par l’illusion. Une fois riche, c’est vers les plaisirs du cinéma, de la danse, du costume et de la scène qu’il ira, bravement. »
Quand?: Du 13 au 29 mars, mardi et mercredi à 19h – Jeudi, Vendredi et Samedi à 20h – Dimanche à 15h (relâche le dimanche 17 mars)
Tarifs: de 11€ à 26€
Les Petits Plus: Deux veillées des enfants: Samedi 16 mars à 20h et Dimanche 24 mars à 15h + Représentation adaptée en Langue des Signes Française: Dimanche 24 mars à 15h